Le comité recommande la suppression de le Banque d’infrastructure
Regina (Saskatchewan) – Le comité des transports de la Chambre des communes a demandé au gouvernement de supprimer la Banque canadienne d’infrastructure, qui est inutile, coûteuse et inefficace.
Déposé à Ottawa hier, le rapport prouve que la Banque a été un échec absolu et le comité recommande son abolition au lieu d’essayer de la réparer.
« En 2017, c’était le projet d’infrastructure phare des libéraux. La nouvelle façon brillante et éclatante du premier ministre de bâtir le pays. Ils ont organisé des événements fantaisistes pour se vanter de la réussite de ce projet », a déclaré Scheer. « Le gouvernement libéral, les ministres du Cabinet et même les PDG de la Banque ont tous fait des déclarations étonnantes selon lesquelles les 35 milliards de dollars de l’argent des contribuables à la Banque d’infrastructure, seraient en mesure de débloquer deux fois, quatre fois, voire sept fois l’investissement du secteur privé », a déclaré M. Scheer.
« Pourtant, malgré ces affirmations des libéraux, le directeur parlementaire du budget a confirmé que la Banque canadienne d’infrastructure n’a reçu aucun investissement du secteur privé. Elle n’a réalisé aucun projet, a versé des primes massives à des PDG qui ont échoué et est un véritable gaspillage d’argent », a déclaré M. Scheer.
Le comité a fondé ses recommandations sur les témoignages clés d’intervenants directement impliqués dans des projets d’infrastructure à travers le pays. On a dit au comité que la Banque était en proie à des problèmes d’inefficacité, de manque de transparence et d’incapacité à obtenir des investissements du secteur privé.
Le gouvernement libéral continue de défendre la Banque, malgré la longue liste de ses échecs. En fait, malgré les témoignages d’experts soulignant l’incapacité persistante de la Banque à mener à bien un seul projet, les députés libéraux réunis en comité ont demandé au gouvernement de continuer à verser de l’argent au ministère.
« Les libéraux ont prétendu que la Banque d’infrastructure permettrait de construire plus de projets. Zéro ne peut être plus », a conclu M. Scheer.
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